Le verbe commencer et ses prépositions
Abstract
Un bon nombre de linguistes se sont intéressés à la place importante que prennent les verbes aspectuels dans l’interface syntaxo-sémantique. Nous avons conçu le projet de nous engager sur la même piste1. Nos données, utiles pour le volet syntactico-distributionnel, proviennent de corpus oraux, réunis dans le projet ELICOP2, de même que de corpus écrits littéraires et journalistiques du XIXe et XXe siècles. Contrairement à ces prédécesseurs qui ont surtout débattu la question si commencer + SN équivaut à commencer + prép. + Vinf , nous nous intéressons particulièrement à l’emploi des diverses prépositions que sélectionne ce verbe. Afin de mieux délimiter notre champ de travail, il faut que nous ouvrions d’abord une petite parenthèse sur l’emploi de commencer en tant que verbe intransitif (commencer + ). Ensuite, nous allons examiner quatre prépositions dont l’emploi est attesté (à, de, par) ou souvent contesté (avec). Dans ce qui suit, les questions suivantes nous occuperont : a) Est-ce que l’emploi de l’une ou l’autre préposition engendre un sémantisme singulier et, le cas échéant, comment le caractériser ? b) En cas de réponse négative à la première question, y a-t-il alors concurrence entre les diverses prépositions pour un même sens et de quel ordre est-elle?
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