Suárez et Berkeley (1685−1753). Les limites de l’obéissance. Résistance du pouvoir, résistance au pouvoir, résistance par le pouvoir

Mots-clés : Francisco Suárez, Berkeley, légitimité du pouvoir, obéissance, résistance, bien commun

Résumé

Cet article analyse la confrontation entre l’œuvre de Suárez et celle de Berkeley. Suárez est un représentant du courant jésuite de la Contre-Réforme engagé dans une polémique avec Jacques I d’Angleterre sur le fondement et la légitimité du pouvoir de droit divin dans le Defensio fidei catholicae adversus anglicanae sectae. La théorie de Berkeley, évêque anglican orthodoxe et conservateur qui traite de l'obéissance passive fidèle à l'impératif paulinien selon lequel « celui qui résiste à l'autorité civile résiste à l'ordre que Dieu a établi» est développée dans On Passive Obedience. Une telle confrontation permet de reformuler la question du fondement du consentement à la loi, ainsi que celle des limites qui correspondent ou non au fait d'être raisonnable et libre, pour pouvoir l'appliquer. La comparaison est faite à partir de l’analyse 1) des limites du pouvoir transféré par la communauté politique au souverain; 2) des conditions de la désobéissance et 3) da nécessité ontologique de la résistance.

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Publiée
2022-10-27
Comment citer
Coujou J.-P. . (2022). Suárez et Berkeley (1685−1753). Les limites de l’obéissance. Résistance du pouvoir, résistance au pouvoir, résistance par le pouvoir. Anales del Seminario de Historia de la Filosofía, 39(3), 685-690. https://doi.org/10.5209/ashf.83755