Le labyrinthe dans les arts du XXe siècle. Les arts du XXe siècle dans le labyrinthe
Resumen
La forme mythique du labyrinthe trouve de nombreuses résonnances dans les pratiques artistiques du XXe siècle. Elle est tout d’abord convoquée par les artistes qui cherchent à introduire une dimension participative dans la réception des oeuvres. Les créateurs de Dylaby, réalisation collective sous-titrée Un Labyrinthe dynamique (1962), métamorphosent par exemple un musée entier en dédale, bouleversant du même coup les habitudes perceptuelles et cognitives des visiteurs. Après avoir eux aussi créé des parcours labyrinthiques (Labyrinthe 1963, Labyrinthe II 1964) les membres du Groupe de Recherche d’Art Visuel poursuivent la remise en question du rapport traditionnel entre l’oeuvre et le spectateur en sortant du musée, invitant les citadins à considérer Paris comme un dédale hors échelle (Une Journée dans la rue, 1966). Le mythe du labyrinthe se rejoue ainsi à travers les oeuvres, ludiques ou inquiétantes, des plasticiens qui travaillent à même la ville. Endossant les rôles de Thésée à la recherche de son chemin (Stanley Brouwn), Minotaure aux aguets (Vito Acconci), Ariane tissant un fil à l’attention des citadins en proie à la monotonie et au somnambulisme (Francis Alÿs), ces artistes montrent que la fiction et la fable ne sont jamais loin derrière les sages apparences du réel.Descargas
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