La Chlamyde de Fortunata: une clef alchimique du cosmos antique ("Julien l'Apostat" de Dmitri Merejkovski)
Resumen
Cet article étudie certains épisodes importants du premier roman moderniste russe. On examine le discours romanesque, qui hésite entre le naturalisme et le symbolisme et, en particulier, entre la représentation de l’image scientifique du monde au XIXe siècle et la représentation, voire la résurgence, de son image ancienne, à savoir celle du cosmos des quatre éléments. L’accent est mis sur la recréation symbolique (au sens de Baudelaire et des « correspondances ») d’un topos (au sens d’E. R. Curtius) ancien (païen et gréco-romain): celui de la Fortune et de la réitération de la sentence selon laquelle la Fortune grandit les vies des hommes et les abaisse. On envisage ensuite l’emploi du topos mentionné cidessus des points de vue de la philosophie de l’histoire et de l’histoire de l’art. À partir de certaines observations (qui ne sont ici qu’évoquées), les conceptions de Merejkovski se voient associées à l’histoire de l’orientalisme (au sens de Saïd). On fait un pas vers l’intégration des dispositions historiosophiques et esthétiques implicites dans le contexte de l’époque, celle des années 1890: en prenant en considération la présence intertextuelle dans le roman de Vladimir Soloviev et d’Ernest Renan, de l’académisme et de l’impressionnisme. Ont été analysés aussi quelques passages où le roman de Merejkovski revisite des textes de la littérature classique (Plutarque, Strabon, Xénophon). On montre le symbolisme classiciste des premières oeuvres de Merejkovski.Descargas
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