Otages ou prisonniers ? Repenser les catégories de la captivité des non-combattants pendant la guerre de Hollande (1672-1678)
Résumé
En qualifiant d’otages les non-combattants capturés dans le cadre ou en marge de la levée des contributions de guerre et en réservant souvent le terme de prisonnier aux seul combattants tombés aux mains de l’ennemi, l’historiographie a largement invisibilisé la captivité des civils qui alimente une économie de la rançon toujours vivace. Cet article s’efforce ainsi de restituer ce phénomène de masse dans toute son ampleur, en analysant les mots des acteurs, qui distinguent souvent clairement otages et prisonniers, deux catégories de captifs peu labiles : le prisonnier, capturé, est libéré contre rançon ou échangé quand l’otage, livré par les siens, sert de caution et de garantie à un traité en bonne et due forme. La prédation de non-combattants constitue le cœur de la “petite guerre”, cette guerre de parti ou de détail, quotidien des opérations qui fournit aux détachements de troupes légères impliqués l’occasion de rançonner civils et non-combattants. Ces chasses à l’homme ordinaires souvent déconnectées du système des contributions transforment les anciens Pays-Bas en « société de la capture » entre 1672 et 1678.
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