Géopoétiques transcontinentales et vitales dans la littérature leclézienne

Résumé

Les espaces qui conforment l'univers vital et imaginaire de J.M.G. Le Clézio (1940) grouillent de diversité (Le Nigeria, Le Mexique, Le Maroc, L’Île Maurice...). Ces espaces sont liés à ses expériences, heureuses ou terribles, survenues par hasard ou librement choisies, mais profondément ressenties depuis sa première enfance. Les coordonnées géographiques intercontinentales  et même transocéaniques qui ont fait partie de son existence, par le biais des liaisons familiales ou des intérêts  personnels, ont été inclues dans sa littérature autobiographique et (auto)fictionnelle.  Donc, elle offre  de nombreuses recréations  soignées  et poétiques de leur topographie,  leur orographie,  leur flore et leur faune..., de même que des éléments indissociables des descriptions lecléziennes : le soleil, la mer, le vent, le ciel, la nuit. Les géopoétiques lecléziennes  vécues,  jouies  et transmises  à travers la prose poétique de ses histoires  nous serviront aussi à argumenter l’engagement écologique  et humaniste de l’auteur qui s’en dégage.