«La Princesse des ténèbres» (1896) de Rachilde (1860–1953): réécriture au féminin du Faust

  • Mª del Carmen Lojo Tizón Universidad de Cádiz
Mots-clés : Décadence, littérature fantastique, réécriture, Faust, hybridation

Résumé

Dans cet article, nous nous proposons l’analyse de La Princesse des ténèbres, l’un des romans les plus oubliés de l’écrivaine française Rachilde (1860-1953). Pour l’élaboration de ce roman, Rachilde mène à bout une réécriture hétérodiégétique de la légende du Faust, qu’elle adapte aux préceptes de la fin du siècle. Le texte est composé à partir d’un jeu d’hybrides: mélange de tradition et modernité, de rêve et de réalité, des focalisations, de vie et de mort… Cette ambivalence constante entraîne l’hésitation continuelle de la part du lecteur, ce qui enrichit l’atmosphère fantastique du roman. Rachilde réussit, à travers ces procédés, à l’actualisation décadente de la légende du Faust, dont la nouveauté principale est que, pour la première fois, c’est une femme qui joue le rôle de Faust.

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Publiée
2021-11-25
Comment citer
Lojo Tizón M. d. C. (2021). «La Princesse des ténèbres» (1896) de Rachilde (1860–1953): réécriture au féminin du Faust. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 36(2), 223-230. https://doi.org/10.5209/thel.77581