Vers une approche discursive de l’adaptation : le plan-énoncé, unité minimale du discours cinématographique
Resumen
Cet article va traiter de l’élaboration d’une méthode comparative entre la littérature et le cinéma à partir de l’analyse des discours de Jean-Michel Adam (2008), afin de créer de nouvelles catégories discursives cinématographiques : à savoir le plan-énoncé qui est l´unité minimale.Grâce à son format textuel ou cinématographique, la narratologie littéraire fait partie d’un tout -le discours- qui rassemble différents genres textuels, et qui pourrait également s’appliquer aux manifestations audiovisuelles. Si Gérard Genette (1989) avait converti la science du récit en discipline autonome, il serait à présent nécessaire de l´introduire dans une autre science beaucoup plus générale. Cela dit, nous considérons que la narratologie intègre le discours et, en outre, que le cinéma est un type de discours. L’unité minimale du discours cinématographique serait le plan-énoncé. Dans l’acte même de l’énonciation filmique, un responsable du regard est toujours présent. Il a une prise en charge énonciative et observe ce qui se représente avec une intention bien précise. Autrement dit, une dimension énonciative contenant une perspective construite verbalement à partir d’un contenu référentiel crée ainsi un potentiel argumentatif et produit une force illocutoire. Le plan-énoncé est formé par ces trois composantes solidaires et complémentaires entre-elles. Il ne peut exister qu’accompagné d’autres plans énoncés donnant lieu ainsi à des catégories supérieures. Le plan serait de cette façon une unité de segmentation tandis que le plan-énoncé serait une unité d’union. Le plan placé au niveau grammatical serait comme le plan-énoncé dans le discours. Cette hypothèse sera illustrée à partir d’une séquence du film de Max Ophuls Le Plaisir (1952).
Descargas
Descarga artículo
Licencia
La revista Escritura e Imagen, para fomentar el intercambio global del conocimiento, facilita el acceso sin restricciones a sus contenidos desde el momento de su publicación en la presente edición electrónica, y por eso es una revista de acceso abierto. Los originales publicados en esta revista son propiedad de la Universidad Complutense de Madrid y es obligatorio citar su procedencia en cualquier reproducción total o parcial. Todos los contenidos se distribuyen bajo una licencia de uso y distribución Creative Commons Reconocimiento 4.0 (CC BY 4.0). Esta circunstancia ha de hacerse constar expresamente de esta forma cuando sea necesario. Puede consultar la versión informativa y el texto legal de la licencia.