De l’altérité à la quiétude éternelle : une analyse autour de la maternité sociale et morale dans Sœurette (1902), de Gyp

  • Raquel García Fuentes Universidad Pablo de Olavide
Mots-clés : Gyp, Sœurette, maternité sociale, maternité morale, alterocentrisme

Résumé

Malgré le fait de ne pas être conçu comme un roman féministe, nous analyserons dans cette étude la perspective de genre intégrée dans Sœurette (1902), de la dramaturge française Gyp. Pour ce faire, nous nous pencherons sur le message de protestation qu’elle a véhiculé autour de la maternité sociale et morale. Si ces pratiques féminines ne virent le jour qu’en 1920, la romancière bretonne les avait déjà esquissées au crépuscule du XIXe siècle. Grâce à Sœurette, la comtesse de Martel fit de son héroïne la plus vertueuse un contre-modèle de référence, qui régla sa conduite sur ces deux conceptions de maternité, afin d’adopter, progressivement, un comportement antagoniste à celui dicté par le discours patriarcal. À travers cette prise de conscience, ayant fait l’objet d’une censure cinématographique, nous examinerons la façon dont Gyp inverse le propos moralisateur de son œuvre, en montrant à ses lectrices que l’alterocentrisme ne devait pas être l’axe central de leur vie.

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Publiée
2024-06-12
Comment citer
García Fuentes R. (2024). De l’altérité à la quiétude éternelle : une analyse autour de la maternité sociale et morale dans Sœurette (1902), de Gyp. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 39(1), 113-122. https://doi.org/10.5209/thel.90932