Shakespeare dans Diderot : une critique du goût néoclassique

  • Nicolás Martín Olszevicki Universidad de Buenos Aires / Université Paris IV-Sorbonne / CONICET

Résumé

La réception de Shakespeare en France au XVIIIe siècle a été difficile en raison de l’influence combinée du néoclassicisme, les écrits de Voltaire et le concept aristocratique du « bon goût ». Cependant, dans cet article, après de reconstruire la confluence de ces trois facteurs, nous parcourons quelques oeuvres de Denis Diderot, de la Lettre sur les sourds et les muets jusqu’aux Salons, pour montrer que la figure du barde anglais a un rôle central dans sa pensée esthétique. La reformulation diderotienne de la logique théâtrale sous un paradigme pictural et pantomimique trouve un point de condensation dans un moment particulier de l’oeuvre shakespearienne, qui devient un exemplum de la façon dont le drame doit travailler lorsque les règles et le décorum deviennent des obstacles pour le doublé objectif de plaire et instruire le public.

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Biographie de l'auteur

Nicolás Martín Olszevicki, Universidad de Buenos Aires / Université Paris IV-Sorbonne / CONICET
Nicolás M. Olszevicki hace un doctorado en Letras en la Universidad de Buenos Aires y en literatura y civilización francesas en la Université Paris IV-Sorbonne. Es becario del CONICET y se desempeña como docente en la carrera de Comunicación de la Universidad Nacional de General Sarmiento.
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Publiée
2017-04-04
Comment citer
Martín Olszevicki N. (2017). Shakespeare dans Diderot : une critique du goût néoclassique. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 32(1), 71-84. https://doi.org/10.5209/THEL.52432
Rubrique
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