La singularité de la théopoèsie. L’écriture théologique du poème « Dieu »

  • Daniel S. Larangé Ǻbo Akademi, Finlande Laboratoire : CRIST Montréal

Résumé

Victor Hugo a écrit le poème Dieu pendant près de trente ans et l’a laissé inachevé. L’inachèvement qui singularise tant sa théopoèsis forme un genre nouveau qui permet de tenir un discours métaphorique sur « Dieu », autrement dit sur l’ineffable, et de rénover ainsi le discours religieux à partir d’un monde sécularisé. Le discours théologique hugolien s’inscrit dans une pensée poétique où le Verbe, conçu comme un souffle articulé qui se transmet de génération en génération, trouve son inspiration en Lui-même. La « théologie fragmentaire » qu’expérimente Hugo dans ce poème inachevé est le dialogue entre « Dieu » et Lui-même au cours duquel il se révèle à Lui.

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Publiée
2012-05-27
Comment citer
Larangé D. S. (2012). La singularité de la théopoèsie. L’écriture théologique du poème « Dieu ». Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 27, 211-227. https://doi.org/10.5209/rev_THEL.2012.v27.38933
Rubrique
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