C’est d’umaine beauté l’yssue : les portraits de vieilles femmes dans la littérature médiévale française

  • Bárbara Falleiros

Résumé

Dans la poésie française médiévale, l’image de la beauté idéale de la dame, telle qu’elle est architecturée dans les portraits, se définit par une série d’éléments bien précis. A cette beauté répond une sorte de laideur également idéale, qui est attribuée le plus souvent aux vieilles femmes. La vieillesse évoque une décrépitude physique qui se traduit dans les visages ridés, les corps maigris, l’absence d’éclat et de fermeté de la peau, les cheveux ternes et gris. Nous examinons, d’abord, les principes qui régissent la composition des portraits de beauté, pour ensuite les comparer aux caractérisations stéréotypées de la laideur. Notre commentaire portera sur quelques exemples remarquables d’images de vieilles femmes. Nous verrons qu’une relation étroite s’établit entre le topos du regret du temps passé et la décadence physique, entraînée par la vieillesse, et qui est exprimée dans ces portraits.

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Publiée
2010-07-30
Comment citer
Falleiros B. . (2010). C’est d’umaine beauté l’yssue : les portraits de vieilles femmes dans la littérature médiévale française. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 25, 93-104. https://revistas.ucm.es/index.php/THEL/article/view/THEL1010110093A
Rubrique
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