Jeux de specularité picturale dans le roman d’Annie Ernaux

Mots-clés : Spécularité picturale, dialogue interartistique, images en abyme, Ernaux, Tanning, Reiser

Résumé

Cet article analyse la fonction spéculaire des images surréalistes de l’artiste-peintre Dorothea Tanning et du dessinateur humoristique Jean-Marc Reiser. Par rapport à Tanning, Ernaux reconnait elle-même son admiration pour certains tableaux qui, tantôt sont mentionnés au fil de l’écriture, tantôt la soutiennent de façon implicite et même occulte. La présence “ hyperartistique ” de l’oeuvre de Tanning nous aide à comprendre non seulement une certaine particularité thématique de l’imaginaire ernausien mais aussi la figuration compositionnelle de son écriture. Il en est de même avec les illustrations de Jean-Marc Reiser, dont “Le pont des enfants perdus” illustre, en mise en abyme, l’imaginaire personnel et angoissant de L’Autre fille.

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Biographie de l'auteur

Lourdes Carriedo López, Universidad Complutense

Profesora Titular del Departamento de Filología Francesa de la Universidad Complutense de Madrid

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Publiée
2024-12-19
Comment citer
Carriedo López L. (2024). Jeux de specularité picturale dans le roman d’Annie Ernaux. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 39(2), 213-221. https://doi.org/10.5209/thel.95347
Rubrique
Dossier monographique