Le paysage sublime de l’île méditerranéenne dans la littérature de voyage du XIXème siècle : du "locus amoenus" au l"ocus horribilis"

  • Isabelle Bes Hoghton Universitat de les Illes Balears Departamento de Filología Española, Moderna y Clásica

Résumé

À partir de l’étude concrète d’une île méditerranéenne, Majorque, nous analyserons dans cet article les divers aspects du paysage insulaire méditerranéen qui insufflèrent chez le voyageur dix-neuvièmiste le sentiment du sublime : la montagne avec ses sapins noirs, ses rochers, ses falaises, sa solitude et son silence, l’olivier, la grotte et la mer et sa poésie de l’infini. Dans sa poursuite insatiable d’une expérience sublime, le voyageur abandonna pour un instant le lieu commun du locus amoenus insulaire pour le locus horribilis. Le paysage édénique devint paysage terrible avec son "colossal", sa verticalité, son chaos, son immensité, son infini, son indéterminé, sa sauvagerie et son âpreté.

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Publiée
2012-05-27
Comment citer
Bes Hoghton I. (2012). Le paysage sublime de l’île méditerranéenne dans la littérature de voyage du XIXème siècle : du "locus amoenus" au l"ocus horribilis". Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 27, 71-85. https://doi.org/10.5209/rev_THEL.2012.v27.38924
Rubrique
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