La composition architecturale de l’Hécube d’Euripide

  • J. Irigoin
Palabras clave: Tragédie grecque, Euripide, Hécube, trimètre iambique, composition numérique, critique textuelle,

Resumen

Une opération simple —faire le compte des trimètres iambiques dans les parties parlées d’Hécube— montre qu’Euripide, avant de composer le texte poétique, trace un cadre où se trouve déterminé le nombre des vers de chacun des éléments de la tragédie. Ainsi apparaît une division en deux parties égales, comptant chacune 456 (2 x 12 x 19) trimètres, correspondant à la desis (‘nouement’) et à la lusis (dénouement) définies par Aristote au chapitre 12 de la Poétique. Ce type de composition numérique, qui apparaît déjà chez Eschyle et a été pratiqué par Sophocle, est conservé avec une grande fidélité dans les manuscrits byzantins des trois tragiques. Les éditeurs doivent donc conserver, avec de rares exceptions, le numerus versuum de la tradition pour ne pas détruire des équilibres et des correspondances voulus par le poète.

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Publicado
2002-01-01
Cómo citar
Irigoin J. (2002). La composition architecturale de l’Hécube d’Euripide. Cuadernos de Filología Clásica. Estudios griegos e indoeuropeos, 12, 163-172. https://revistas.ucm.es/index.php/CFCG/article/view/CFCG0202110163A
Sección
Artículos