De «La Femme assise» (1964) à «Libérett’» (1979) : Copi ou la déconstruction du jeu des apparences à travers le corps

  • Henry Ferney Vásquez Sáenz Universidad de Cádiz
Mots-clés : Copi, dessin, caricature, transgression, liberté

Résumé

Copi commence à dessiner La Femme assise dans Le Nouvel Observateur en 1964 et libère sa Libérett’ dans Libération en 1979. Le génie d’un artiste polyvalent, parce que Copi était également écrivain, dramaturge et acteur, se libère dans les rues parisiennes quand il décide de vendre ses dessins dans Le Pont des Arts en 1963. Les traits qui dessinent et caractérisent la silhouette d’une « femme assise » n’ont rien à voir avec ceux qui dévoilent le contour d’un corps trans, « monstrueux », possédant des seins de femme et un pénis et des testicules d’homme, qui réagit à sa volonté hors les normes sexuelles et sociales traditionnelles. Dans ce travail, on tâchera de démontrer comment Copi, à travers ses caricatures particulières, introduit le lecteur dans un jeu des apparences de l’identité et de la sexualité à partir du corps pour défier les modèles établis du genre et du sexe, pour démarquer l’identité et la sexualité fluides des contraintes hétéronormatives et pour promouvoir, finalement, la liberté d’expression dans tous les sens du terme.

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Publiée
2022-06-03
Comment citer
Vásquez Sáenz H. F. (2022). De «La Femme assise» (1964) à «Libérett’» (1979) : Copi ou la déconstruction du jeu des apparences à travers le corps. Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 37(1), 129-135. https://doi.org/10.5209/thel.77418